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Perce Voir reste au coeur de ma réflexion dans les peintures:

 

La répétition picturale de la gestuelle qui implique encore autrement le corps, donne à cet « agir » une valeur méditative et hypnotique qui se transmet de celui qui fait à celui qui regarde. 

Parmi les traces le plus anciennes que nous avons de l’homme nous retrouvons des points gravés dans la pierre il y a des dizaines de milliers d’années. Très utilisé chez les aborigènes, le pointillisme méthodique témoigne d’une conception spirituelle de l’acte de peindre. Parqués dans les camps de Papunya au début des années 70’s les aborigènes commencèrent à peindre sur toile à la demande des occidentaux. L’aspect hypnotique du pointillisme correspond à leur conception vibratoire et holistique du monde ou tout s’interpénètre - ce remplissage de points dit que le monde est UN.

Dans mon concept « Ecologie de la Conscience » je cherche à renouer avec cette vision unitaire du monde qui passe par réinventer notre manière d’habiter le monde.

Faites de cavités et de dépressions comme des peaux:

Cette pratique ‘geste’ symbolise la vision d’un monde qui doit rester poreux, qui fait respirer entre les mondes intérieurs et extérieurs, visibles et invisibles. 

 

Les peintures sont comme une peau, cette surface qui relie, qui joue le rôle d'interface ou de passage «sensible », entre deux mondes qui doivent cohabiter. La peau a la même fonction vitale respiratoire chez les humains que chez les espèces et animaux « inférieurs ».

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